C U R T i S; Isaias

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_« Isaias Gavin Curtis »_

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« Il était une fois… »

Ce n’était pas tellement comme un compte fée mais Isaias sortit du ventre de sa mère le 03 janvier 1981, ses parents étant assez jeunes étaient effrayés de qui allait se passer mais la mère d’Isaias n’aurait pu tuer son fils. Les parents partaient à l’aventure, sa mère n’avait fini ses études, son père recherchait du travail pour faire vivre la famille Curtis. A cette époque rien n’était facile mais la famille se battait pour avoir ce qu’il voulait, après avoir trouvé un travail, le petit Curtis quitta avec ses parents la maison de ses grands-parents. La vie s’améliorait petit à petit pour eux, et même si les gens les trouvaient ridicules de vouloir grandir trop vite, ils continuèrent à vivre. En plus de ça, le père Curtis, alors qu’Isaias venait de fêter ses 5 ans, reçut une grosse promotion, là, c’était comme si ils avaient eu une seconde chance, la famille s’émerveilla. Isaias alla à l’école comme tous les autres petits qu’il connaissait, pourtant au début il se montrait assez renfermé, n’allait pas jouer avec les autres mais un jour tout changea pour lui. Une petite fille était venue voir le petit garçon, ils se mirent à parler et à raconter leur vie qu’il avait à peine commencée, chaque jours qui suivirent, les deux jeunes se virent, jouèrent ensemble.

« When I grown up… »

Petit à petit, Isaias devait un garçon de plus en plus grand mais aussi ils se rapprochaient de la jeune Océane, d’origine française, cette petite fille avec qui il partageait beaucoup de choses, non ce n’était pas son amoureuse mais plutôt une très bonne amie, il pourrait même dire que c’était sa meilleure amie. C’était un garçon sérieux mais qui savait aussi s’amuser. Lorsqu’il eut 12 ans, mister Curtis était devenu un petit dragueur, touts les filles lui tombaient dans les bras et à cette époque, cela lui plaisait beaucoup, il s’était fait beaucoup plus d’amis. Tous les matins, il prenait le chemin de l’école avec Océane et celui du retour à la maison sauf que le destin n’en avait pas décidé ainsi. Un matin, alors qu’Isaias attendait patiemment devant sa maison l’arrivée de sa meilleure amie, son sac sur le dos, assis devant les marches de sa maison, plus les minutes passées, plus il commençait à s’impatienter. Sa mère lui avait donc dit de partir, que celle-ci devait sûrement être malade, il écouta ce qu’on lui dit et partit à l’école. Pour lui, sa mère avait raison, alors toute la journée, il s’amusait avec ses amis, rigolaient, en classe devenait plus sérieux mais jetait de temps en temps des regards vers la chaise d’Océane qui était vide, il avait un mauvais pressentiment. Le soir, en rentrant chez lui, il demanda à sa mère de faire des cookies pour qu’il aille les partager avec Océane comme ils l’avaient fait beaucoup de fois. Devant la maison de sa meilleure amie, des voitures garées, Isaias avança tout de même, en face de la porte, il n’eut le temps de toquer que des gens sortaient un visage triste, la mère de la petite fille l’accueilli, la première chose qu’il remarqua c’était les yeux gonflés et brillants de la mère.

« Bonjour madame !... J’aimerais voir Océane, elle est là ? »

Dit-il assez intimidé par ce monde, il était encore un jeune garçon et toutes ses grandes personnes malheureuses lui faisaient peur, pourquoi ? Il n’en savait trop rien, la mère de sa meilleure amie se remit à pleurer.

« Hum… Isaias, je ne sais pas comment dire ça mais… hum… Océane est sortit hier soir chercher le courrier et elle sait trouver au mauvais moment, un mauvais endroit… Je suis désolé de te dire ça. »
« Vous voulez dire qu’elle est morte, madam’ ? »
« Isaias, je suis vraiment désolée. »

A ce moment-là, le petit garçon comprit, en quelques secondes s’étaient comme si le monde venait de s’écrouler. Laissant tomber les cookies, il partit en courant, aucune larme ne voulait couler mais il courait s’en s’arrêter, cette soirée Isaias refusait de croire à ce que lui avait dit la mère d’Océane, vers 3h du matin, il décida de rentrer chez lui, personne ne savait ce qu’il avait fait et il ne parla pas jusqu’à l’enterrement, ce jour-là, il finit vraiment par réaliser qu’il ne reverrait plus la jeune fille.

« C’était le prince charment sur son cheval blanc… »

Ses parents décidèrent de démanger, d’un, ils ne voulaient pas perdre leur fils à cause de jeunes de quartiers qui venaient foutre leur merde dans les quartiers tranquilles et de deux, ils ne voulaient pas que leur fils souffre jour après jour de plus en plus à cause de la mort d’Océane. Ils arrivèrent donc à Philadelphie, qu’allait-il se passer ? Pour l’instant Isaias préférait rester en dehors de tout ce qui se passait, il était devenu plus mature, il ne comprenait pas ces jeunes qui ne pensaient pas à leur avenir, qui croyait que leur chemin ne pouvait encore s’arrêter. Petit à petit, il essaya de devenir plus ouvert, bien sûr chaque nuit, il se réveillait sans oublier ce qui s’était passé. Il avait beau grandir d’années en années, Isaias n’arrivait pas à oublier chaque phrase que lui avait dit sa mère, chaque soir dans son lit, il essayait de se remémorer le dernier moment qu’il avait passé mais il n’avait jamais réussi à le trouver. Le collège, l’université tout se suivait, Isaias se donnait les moyens d’avoir un avenir, il voulait faire avocat et le mieux pour lui c’était des études de droit. Le garçon était devenu un homme, bon il avait peut-être loupé quelques années d’études en redoublant mais il voulait attendre son objectif, il était comme ça déterminé et ne lâchait pas prise. Il était devenu plus fort au fur et à mesure des années et puis il avait une famille qui le soutenait, c’était tout ce qu’il souhaitait. Mais un jour tout lui tomba dessus, il rencontra une jeune fille très jolie, ça il l’avait bien remarqué, il avait beau chercher un moyen de la draguer, elle était toujours avec ses copines, alors il fit le playboy comme on voit dans les films, le mec qui pose son bras derrière la fille contre un mur.

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…enfin ça devrait être comme ça… »

L’amitié se transformait petit à petit, ils entretenaient une relation de trois ans et demi jusqu’au jour où la peur de louper sa jeunesse prit la tête à Isaias. Il se souvint de chaque moment, allongé sur le canapé de la chambre universitaire qu’il partageait avec Alice, il attendait que celle-ci rentre pour manger la pizza qu’il avait pris soin de commander, ce qui était fort, c’était qu’il arrivait à travailler tout en regardant la télé. Leur couple était la chose la plus important qu’il avait, mais tout le monde n’acceptait ce qui se passait entre eux puisqu’ils avaient une différence d’âge assez important mais toux deux passaient bien à côté des réflexions qu’on pouvait leur faire, ils étaient heureux et amoureux, c’était tout ce qu’il comptait. Enfin jusqu’à qu’une seule et unique chose bouleverse leurs vies, ce soir-là où il travaillait la télé allumée finit par bouleverser leur vie puisque en sortant de la salle de bain dans laquelle elle était restée, Alice annonça à Isaias qu’ils étaient parents, au début, il fut surpris mais il était amoureux et ne pouvait laissé tombé la jeune femme, alors il décida d’assumer ses responsabilités. Mais un soir en se couchant, le jeune homme réalisa ce qui se passait, il ne pouvait pas être père à 26 ans, alors il écrivit une lettre de trois pages dans lequel il écrivit qu’il était amoureux mais que devenir père, ce n’était pas possible.

« Un mois et demi plus tard… »

Isaias n’avait laissé aucune nouvelle à Alice que ce soit un coup de téléphone, ou tout simplement une lettre, il était parti tellement effrayé par son avenir, il avait laissé tombé ses études, couché à droite à gauche, en essayant d’oublier la fille qu’il aimait plus que tout mais rien n’y avait fait, elle ne quittait pas son cœur, sa tête, elle était en lui. Leurs câlins, leur amour, son parfum tout lui manquait, il avait déjà perdu sa meilleure amie, étant plus jeune, il ne voulait pas perdre la femme de sa vie. Isaias avait fini de fuir, il allait retrouver Alice pour essayer de reformer le couple qu’il avait formé et même si il y aurait plein d’obstacles, il était à se battre pour elle, l’amour nous fait faire n’importe quoi.