If the world stop now, what you gonna do? | PV's Alice

If the world stop now, what you gonna do? | PV's Alice Normal_027

« Madame et monsieur, le temps à Philadelphie est favorable à notre atterrissage, veuillez attacher vos ceintures. Ladies and gentlemen… »

Il était 5h du matin sur la montre d’Isaias lorsque son avion atterrit, le voyage avait été long mais il revenait à ses sources, ses parents ne vivaient plus à Philadelphie, mais lui il avait une famille où il venait d’arriver, enfin une famille qu’il avait laissé pendant plus d’un mois et demi. Habillé d’un tee-shirt manche courte blanc sur lequel des écritures de plusieurs couleurs étaient posés, en bas un jean foncé et des chaussures de villes et sur la tête, une paire de lunettes, lorsqu’il avait quitté la ville, il avait fait super beau. Une veste grise posée sur ses épaules, il venait de quitter une certaine ville du nom de Miami, où il avait beau essayé de s’amuser en rencontrant beaucoup trop de filles. La seule fille qui le hantait, c’était Alice, de plus il était devenu père et n’avait assumé ses responsabilités puisqu’il avait fuit. Mais il allait faire un retour des plus surprenants, enfin Isaias était prêt à reconquérir la fille qu’il aimait. A l’aéroport, il attendait sa valise tout en regardant autour de lui, il y avait beaucoup de touristes, lui revenait à la maison. L’homme qu’il était aujourd’hui était ravi d’être à Philadelphie, mais cela n’allait pas ravir tout le monde, surtout le frère d’Alice qui ne supportait pas dès le début de leur relation, Isaias puisque le couple, qu’ils formaient, n’était pas parfait, ils avaient le droit à des disputes mais aussi le fait qu’ils aient 7 ans de différence d’âges.
Isaias attrapa sa valise assez lourde, puisque la plupart de ses affaires étaient stockés dedans et les traîna, pour l’instant il était fatigué, alors préférait remettre l’annonce de son retour à Alice le lendemain. Quelques sous en poche, le jeune homme tira sa valise jusqu’au taxi qui décida de le prendre, il n’avait encore où aller mais il savait qu’il devrait trouver un endroit pour dormir, enfin il était 5h du matin, alors il n’y avait pas grand-chose d’ouvert. Le temps que le taxi l’amène au parc dans lequel il se posa sur un banc et sortit de sa valise des lettres qu’il avait écrites à Alice mais qu’il avait décidé de jamais les envoyer. Si celle-ci décidait de ne plus jamais le revoir, alors il garderait ces lettres pour se rappeler l’erreur qu’il avait fait en quittant la ville sans rien dire à la jeune femme parce que pendant un moment, elle avait du se poser des questions, pourquoi avait-il fait ça ? Etait-ce sa faute ? Etait-il effrayé par devenir parents ? Enfin et plein d’autres comme lui s’en n’était posé. 6h 36 précisément, les passants commençaient à être de plus en plus nombreux, Isaias connaissait un endroit qui au moins accepterait de le voir, enfin s’il n’avait pas changé de propriétaire durant son absence. Tirant sa valise, le jeune homme arriva devant le café dans lequel il avait souvent pris des déjeuners avec Alice mais aussi avec des amis. En plus d’être moderne, ce café avait un emplacement génial, à côté du parc, même si il ne faisait pas encore très jour et très chaud, il décida de s’asseoir en terrasse, c’était le mieux pour observer tout ce qui se passait dans cette ville. Rien n’avait changé, même le propriétaire en personne était venu servir Isaias, il commençait à parler, sa valise était posé à ses côtés. Un serveur partit prendre sa commande, un simple café pur et dur, si il voulait tenir toute la journée éveillée, il fallait qu’il en prenne parce que cela avait été impossible pour lui de dormir entre ce petit gamin qui jouait avec ses soldats et cet homme qui ronflait bruyamment, il avait beau siffler, l’homme recommençait deux minutes après. Ce petit garçon, Isaias s’était imaginé que c’était son fils, celui qu’il avait eu avec Alice, pour passer le temps, il avait joué avec lui. Et là, il la vit cette fille, celle qui faisait battre son cœur, celle dont il rêvait, elle était toujours aussi magnifique même avec un ventre plus gros, le jeune homme la regardait sans la quitter, le propriétaire le laissa donc, lui faisant signe qu’il devait y aller. Mais le jeune homme ne bougea pas, comme si le temps s’était arrêté, il espérait qu’elle le remarquait, on aurait dit qu’il avait 10 ans et qu’il voyait la plus belle fille de son école.

Le réveil affichait 7H25 du matin. Je n’arrivais pas à dormir ou du moins à me rendormir. Les nausées commençaient à faire parler d'elles, ce qui n'était pas pour me satisfaire, moi qui croyait y avoir échappé. Je partie en direction des toilettes, j’étais livide c'était le cas de le dire. La grossesse avait ces avantages mais aussi ces inconvénients comme les nausées par exemple. J'avais pas très bien dormie, mon ventre grossissait à vue d'œil, je n'avait fait que bouger dans tout les sens pendant la nuit, ne trouvant pas la bonne position pour m'endormir, et je n’étais qu'a 4 mois de grossesse, imaginez moi donc à 8 mois ... Je vous laisse devinez. Après avoir fait mon détours au WC, je descendis les escaliers de mon duplex en direction de la cuisine, il fallait que je mange quelque chose, ayant vomis tout mon repas de la veille, bébé criait famine et moi aussi en passant. J’ouvris donc le frigo, et je pris trois oranges que je pressai pour me faire du jus, accompagné de deux pain au chocolat, un café et de la confiture. Bah oui c'est sa d'être enceinte hein ?! J’étais pensive, cette nuit j'avais fait un rêve assez bizarre, j’étais entrain d'accoucher, Kyle était avec moi et Isaias voulait me prendre mon bébé. Ma conscience faisait des siennes, ce qui n'était pas à mon avantage. Le temps de déglutiner tout ce qu'il y avait sur la table, je partis prendre ma douche, j’avais besoin de sa pour bien me réveiller. Je m’habillai, et voilà, il fallait que sa arrive un jour, je ne rentrais plus dans mon jean levis.... Je soupirai et enfila alors un caleçon noir, j’enfilai une tunique marron et mes birks. Je pris soin de me maquiller un peu puis je passai dans ma chambre prendre mon sac au passage. Arrivait dans le hall j’ouvris la porte, n'oubliant pas de la fermer derrière moi et je partie au centre ville. Je trouvai une place tout prés du Tony's café. Je me garai donc puis sortit de ma voiture laissant apparaitre ma grosse bedaine. Je marchai donc en direction du café quand mon regard ce posa sur lui. Je devais rêver, oui sa devait être cela. Isaias ... Oui Isaias Gavin Curtis ce tenait là, devant moi, assis à la terrasse du café sirotant sa boisson, le regard posait sur moi comme si il venait de voir la vierge marie. Je restai surprise un moment, que faisait-il ici ? Lui qui était censé être déjà bien loin ? Que devais-je fait ? L'ignorer ? Non. Je l’aimais au plus profond de moi, même si je ne l'accueillerai pas à bras ouvert, je devais l'affronter. Je m’approchai de sa table, une main sur mon ventre rond:

« Tiens ! Un revenant. Puis je te demander qu'est ce que tu fiche ici ? Tu n’étais pas censé être, je cite: Déjà loin ? et n’être censé ne plus revenir ? »

Je le regardai puis entra dans le café, je n’avais pas envie de lui parler, pas maintenant, j’étais encore sous le choc, en un mois et demi il n'avait guère changé. Toujours aussi beau. Je m’approchai du proprio que je connaissais assez bien aussi, étant un ami à " nous" du temps qu'il y avait un "nous" hein ?!

« Qu'est ce qu'il fou là lui ? Tu le laisse faire comme si de rien n'était alors qui ma jeter comme une merde ? Sympa les amies ... Vraiment ! »

Il me sermonna comme quoi il s'en voulait d'être partie, qu'il voulait tout recommencer Bla ! Oui bah moi je m'en foutais, il avait qu'a y réfléchir avant à tout sa, je m'asseyais donc à une table de l'intérieur, de là j'avait vue sur la table d'Isaias qui se trouvait dehors, je ne pouvais m'empêcher de le regardait, une main toujours sur mon ventre une larme coula sur ma joue, surement l'émotion de le revoir.

Dès qu’Isaias la vit sur le trottoir de l’autre côté, il comprit qu’elle allait faire un tour chez Tony’s, lorsqu’ils formaient un couple, tous deux, ils avaient pris l’habitude de venir manger quelque chose chez leur ami, puisqu’ils étaient devenus des clients fidèles, enfin cela s’était avant la disparition inattendue du jeune homme. La voyant arrivée, il se doutait que cela n’allait pas être jolie à voir, enfin lui espérait pouvoir l’embrasser, lui faire des câlins comme il aimait les faire mais son espoir s’en alla assez vite lorsqu’il entendit « un revenant ! ». Isaias n’était pas tellement surpris par l’accueil qui lui était réservé, il l’avait laissé tombé pendant sa grossesse et c’était sûr que lui n’aurait pas pardonné Alice de le plaquer comme cela, alors il devait se douter qu’il se prendrait une bonne claque dans la figure. Les mots qu’Isaias avait écrit sur sa lettre avait du resté en tête de la jeune femme puisqu’elle venait de citer deux phrases qu’il avait pris soin d’écrire, il essayait de se mettre à sa place, elle était enceinte, lui ne pouvait l’être mais se faire plaquer en douce, ce n’était pas du joli et il s’en était rendu compte mais il faisait son retour, un comeback. En quelques secondes, Alice était partie s’asseoir à l’intérieur, il ne pouvait laisser ses affaires là et allait la voir, alors il laissa son café et prit sa valise, la tirant à travers les tables, s’excusant lorsqu’il bousculait des gens mais il ne voulait pas plus de temps, il avait déjà fait l’erreur de partir, Isaias devait montrer, prouver à la jeune femme qu’il était plus fou d’elle qu’elle ne pouvait l’imaginer. Même si elle s’était énervée contre lui, le jeune homme lui devait rester calme, tout était de sa faute, c’était lui qui avait pris l’avion et qui était revenu qu’un mois et demi plus tard. En rentrant, il laissa tomber sa valise qui fit un bruit effrayant et surpris bien des gens, mais le propriétaire qui était son ami savait ce qu’il se passait, il n’allait donc rien dire.

« Qu’est-ce que je fiche ici ? Je cherche la femme que j’aimais et que j’aime et que j’aimerais. Je l’ai laissé tombée alors qu’elle était la plus belle chose que j’avais. Je suis un idiot parce que j’avais une famille, sur qui je pouvais compter, mais j’ai eu peur alors je suis parti. Mais mon cœur a toujours été à Philadelphie à vos côtés. »

Isaias n’était pas habitué à se donner en public, mais c’était ce qu’il était en train de faire tout en avançant vers Alice, le jeune homme ne faisait pas attention à ce qui se trouvait autour de lui parce qu’il était près à tout et même si elle le voulait, si elle était heureuse sans lui, il serait près à la laisser tranquille mais d’abord, il allait se battre, même si cela voulait dire se ridiculiser devant des gens, c’était pour l’amour, l’amour de sa vie. Contrairement à ce que dit le proverbe, l’amour ne l’avait pas rendu aveugle, il lui avait ouvert les yeux. Sans Alice, il n’était rien, c’était comme ça, il avait beau avoir eu des aventures, elle n’avait pas quitté une seconde sa tête ou son cœur.

« Tu peux me traiter de tous les noms que tu peux, me dire que je suis un imbécile ou quoi que ce soit parce que c’est vrai mais ce qui est vrai aussi, c’est que je t’aime Alice. »

» Alice Lù ● ● FINIT
» « With my passion, I will go to the end of world. » - Letizia Wandsland
» Benjamin Kyle P. • In love with the world through the eyes of a girl.